L'équipe d'Eric Vivier du Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CNRS/Inserm/Aix-Marseille Université) vient de mettre en lumière l’hétérogénéité des cellules « Natural Killer » (NK) chez l’Homme et la souris, dans le sang et dans la rate. Pour ce faire, ils ont utilisé le séquençage ARN haut débit sur cellule unique ou scRNAseq, une technique de pointe en biologie moléculaire, qui permet l’étude du profil transcriptomique de chaque cellule séparément. Cela leur a permis d’identifier une signature organe-spécifique des cellules NK, et de décrire les similarités entre l’Homme et la souris en termes de sous-populations de cellules NK. C’est la première fois que des scientifiques s’intéressent à la comparaison de ces cellules entre les espèces. Les résultats ont été publiés le 6 novembre 2018 dans la revue Immunity.